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L’acier est un des plus anciens métaux qu’on connaisse. En fait, on l’a toujours utilisé depuis qu’on a su le travailler dans plusieurs domaines. Toutefois, avant de passer à l’énumération de ses utilisations multiples et à son prix ainsi qu’à sa cotation en bourse, il serait intéressant de connaître son histoire, ses propriétés et surtout comment le travailler.
L’histoire passionnante de l’acier
L’histoire de l’acier est étroitement liée à celle du fer. Il est donc tout naturel que c’est à l’âge du fer que l’acier en tant que métal à part entière a vu le jour. Ça a commencé avec l’invention des fourneaux qui ont permis la réduction du fer. On mélangeait alors l’acier, le fer et le laitier afin d’avoir des structures plus solides.
Quand on fait couler du fer, ce dernier se charge en carbone au contact du charbon de bois et donne ce qu’on appelle la fonte. Les premières coulées de cette dernière furent utilisées par les chinois. On obtenait alors l’acier en brulant le carbone de la fonte et en le laissant réagir avec l’air.
Toutefois, ce n’est qu’en 1722 qu’un certain Réaumur fonda la sidérurgie moderne en postulant, après plusieurs expériences, que l’acier est un état intermédiaire entre la fonte et le fer pur. N’étant pas un grand scientifique, il fallut attendre 1786 pour que des français rendent la métallurgie quelque chose de scientifique et présentent devant l’Académie royale des sciences un Mémoire sur le fer en précisant qu’il existe trois produits ferreux distincts, à savoir le fer, la fonte et enfin, l’acier.
Alors, contrairement au fer, on ne trouve pas l’acier dans des mines, mais on le fabrique à partir du fer qui est lui-même le produit du raffinage de la fonte. On devrait alors attendre la deuxième moitié du 19ème siècle, pour qu’un certain Dmitri Tchernov ne découvre les transformations de l’acier et n’établit le diagramme binaire fer/carbone pour que la métallurgie sorte de son cadre artisanal et devienne une vraie science à part entière.
Comment fabrique-t-on l’acier ?
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Le principe est simple et on a déjà détaillé sa fabrication artisanale selon l’histoire. En fait, il suffit d’avoir du minerai de fer, du charbon, la chaux et quelques ferro-alliages comme l’aluminium, le chrome, le manganèse, le titane… C’est en fait ces ferro-alliages qui vont déterminer les caractéristiques particuliers de l’acier pour son utilisation.
Il faut ensuite avoir un fourneau pouvant atteindre les 1500 °C et surtout énormément d’eau pour refroidir les métaux et les installations. Pour la fabrication proprement dite, on peut passer par deux processus. Le premier est celui à partir du fer et le deuxième est en fait une sorte de recyclage d’acier de récupération dans un four électrique.
Le deuxième processus consiste tout simplement à faire couler l’acier à recycler et de le retravailler. C’est le premier processus qui est le plus important vu qu’il demande plus d’étapes. En effet, on commence par la formation de la fonte à partir du minerai de fer et de charbon qu’on introduit dans le fourneau de haut.
Dans cette étape, le fer se charge en carbone se transformant en fonte qu’il faut séparer des déchets qu’on appelle laitier. La deuxième étape est la conversion de la fonte en acier en la versant sur de la ferraille dans un convertisseur à oxygène. Ensuite, viennent l’affinage, la coulée pour le refroidir et enfin le laminage le rendant malléable pour mieux le travailler.
L’acier, ce n’est pas qu’une seule classe…
L’acier est en fait plusieurs types, ou ce qu’on appelle familles.
Tout d’abord, on a les aciers non alliés qui se composent d’aciers non alliés d’usage général et qui se différencient en 5 types désignés par les lettres S, P, L, E et R et d’aciers non alliés spéciaux de types C qui ont quand même une certaine teneur en manganèse ne dépassant pas les 1% avec quelques fois quelques éléments d’addition ne dépassant pas les 5% de la masse totale.
Ensuite, on a les aciers faiblement alliés et ceux-ci contiennent du manganèse avec une teneur dépassant les 1% sans pour autant que les autres éléments d’addition ne dépassent les 5%.
Enfin, on a les aciers fortement alliés et qui se divisent en aciers inoxydables et aciers multiphasés. Les premiers sont essentiellement alliés au chrome et au nickel. On les classifie toutefois en ferritiques, austénitiques, martensitiques et austéno-ferritiques. Les plus malléables restent les austénitiques.
Les seconds, à savoir les aciers multiphasés sont des aciers traités thermiquement et mécaniquement pour enrichir localement la matière en certains éléments d’alliage. On distingue alors les dual phase, les aciers duplex, les aciers TRIP et les aciers damassés.
Ses propriétés et caractéristiques…
En général, l’acier est apprécié pour sa grande résistance et surtout sa durabilité et solidité. Toutefois, les propriétés changent d’un type d’acier à un autre. En effet, les aciers non-alliés d’usage général sont les plus simples et donc ne confèrent pas de caractéristiques bien spécifiques.
Par contre, on apprécie les aciers non-alliés spéciaux pour leur malléabilité. Pour les aciers faiblement alliés, on parle surtout d’une haute dureté, une haute limite élastique ce qui donne des usages bien spécifiques.
Venant maintenant à l’acier inoxydable qu’on retrouve un peu partout dans nos maisons. Ces aciers sont très résistants à la corrosion et l’oxydation à chaud et au fluage. Ils sont également hautement malléables.
Enfin, pour les aciers multiphasés, ce sont des aciers avec des propriétés très contradictoires parfois. En effet, ils peuvent avoir une phase dure et une autre ductile. C’est tout simplement un mélange improbable et pourtant très apprécié.
Où l’utilise-t-on ?
L’acier s’utilise dans presque tous les domaines. Toutefois, c’est le type ou la famille de l’acier qui détermine le domaine d’utilisation. En effet, on utilise les aciers non alliés dans la construction, le soudage, l’usinage, le pliage…
Et, comme ces aciers non alliés sont également de plusieurs types, on retrouve le type S pour l’usage générale de base, P pour les appareils à pression, L pour les tubes de conduites, E pour la construction mécanique et R pour les rails.
Pour les aciers non alliés spéciaux ou de type C, on les utilise surtout pour forets, les ressorts, les matrices ou moules…
Les aciers faiblement alliés s’utilisent quant à eux principalement pour les applications nécessitant une haute résistance comme les roulements à billes.
La famille des aciers fortement alliés ont également d’autres utilisations. En effet, on utilise des aciers inoxydables en chimie, nucléaires, alimentaire, coutellerie et équipements ménagers. Les aciers multiphasés quant à eux s’utilisent surtout en mécanique pour absorber les chocs et surtout pour leur bon tranchant.
Prix de l’acier au kilo et à la tonne en 2024
Le prix de l’acier n’est jamais stable. En effet, il dépend de beaucoup de facteurs. Toutefois, il est côté en bourse et c’est là qu’on peut suivre l’évolution de son prix jusqu’en 2024.
Prix de l’acier au kilo en dollar et en euro en 2024 : ~0,60$ ou ~0,55 €
Les facteurs qui le déterminent
Les facteurs qui peuvent influer sur le prix de l’acier sont multiples. Le facteur le plus évident est sans aucun doute la composition de l’acier. N’étant pas un métal pur, on parle donc de teneur en certains éléments nobles comme le chrome, le manganèse ou encore le nickel et le cobalt. On parle également dans le même contexte de son niveau de pureté chimique comme sa teneur en plomb, en arsenic ou en zinc.
Il y a aussi les exigences liées à la règlementation comme les décrets ou directives, ainsi que les spécifications techniques des demandeurs. Ceci est étroitement lié au choix des options, standards internationaux ou normes nationaux.
Les exigences dimensionnelles sont également un facteur à prendre en considération. En effet, on ne trouve pas toujours la même densité, ni la classe d’épaisseur dans tous les aciers. On parle également des modes de réceptions et examens et essais effectués sur l’échantillon. En effet, un essai sur la coulée ne vaut pas celui directement sur le produit final.
En ce qui concerne les modes de réceptions, on en distingue principalement celui effectué par le vendeur, celui par l’acheteur et celui fait par une entité tierce, à savoir une entité administrative extérieure.
Le maître de la cérémonie reste sans doute la loi du marché ou plus précisément celle de l’offre et la demande, ainsi que la spéculation sur les métaux qui conditionnent tout naturellement le prix du marché. Ce dernier facteur n’a aucune spécification ou limite rationnelle. Pourtant, c’est ce qui conditionne le plus ce prix.
L’évolution du prix de l’acier
Pour l’acier, on doit admettre que son prix est étroitement lié à celui du fer et du carbone. Toutefois, étant le métal le plus utilisé dans le monde, sa cotation en bourse est l’une des plus importantes. Toutefois, il ne connait pas de réelles fluctuations.
Ceci dit, son prix a connu une hausse de presque 60 % entre 2016 et 2017 en prenant Février comme mois de référence. Il s’est établit quand même à 624 dollars la tonne en février 2017, ce qui est un des prix les plus élevés qu’il a connu depuis 2014.